[-] redBallz@jlai.lu 14 points 9 months ago* (last edited 9 months ago)

Ce procès était une commande politique, la DGSI a monté en épingle de faux éléments. Exemple de bidonnage, les écoutes: la DGSI a inventé des propos qui leur étaient reprochés. Médiapart a fait son boulot, ça se fait rare en france:

rapport DGSI: "il faut pendre des objectifs"

extrait sonore correspondant: "il faut prendre de bonnes habitudes"

rapport DGSI: "on doit faire atention à youtube"

extrait sonore correspondant: "on ira faire un tour sur youtube"

rapport DGSI: "c'est maintenant ou jamais qu'il faut prendre des objectifs"

extrait sonore correspondant: "c'est maintenant ou jamais qu'il faut prendre des bonnes habitudes"

Ces extraits reviennent souvent dans l'ordonnance de renvoi qui permet au juge d'instruction de les poursuivre pour appuyer l'idée qu'ils voulaient passer à l'acte.

https://yt.oelrichsgarcia.de/watch?time_continue=62m52s&v=hKL7QPEQAqw

Comme d'habitude après un paté d'envergure, Macron accélère dans la choucroute: il récompense Nicolas Lerner ex directeur de la DGSI en le nommant à la DGSE. Vous savez, cette agence qui n'a pas vu venir le coup d'état au Mali, qui a loupé le coche sur celui du Burkina-Fasso, qui s'est plantée sur les intentions de Poutine et qui pionçait quand une junte a pris le pouvoir au Niger ? Désormais c'est ce type qui a fait n'importe quoi sur le procès du 8.12 qui reprend la boutique.

C'est pas juste des gens malhonnêtes c'est qu'en plus ils font ça hyper mal. Entre temps croyons les sur parole lorsqu'ils annoncent avoir déjoué 2458547 attentats avec Macron117 en back-up...

https://images.ladepeche.fr/api/v1/images/view/623075952a4f7207622bfb13/large/image.jpg?v=1

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submitted 9 months ago by redBallz@jlai.lu to c/france@jlai.lu

Nos régions ont du talent.

Je ne connaissais pas cette version de la pougnette.

[-] redBallz@jlai.lu 2 points 9 months ago

Quelles sont les grandes tendances de l’évolution de la menace terroriste en lien avec des théâtres extérieurs ?

3 zones retiennent notre attention.

D’abord la zone sahélienne et africaine. A court terme, les organisations terroristes qui y sont présentes sont engagées dans un agenda local. Mais si ces groupes devaient de nouveau conquérir des emprises territoriales, cela pourrait accroître leur attractivité et donner lieu à la création de filières qui, pour l’heure, n’existent pas.

Vient ensuite le théâtre syro-irakien, où l’Etat islamique conserve une résilience préoccupante et, enfin, le théâtre afghan, où le nombre de combattants de l’EI a presque décuplé depuis deux années.

Le phénomène auquel on assiste depuis un an est moins un risque de projection de la menace – au sens où on l’entendait en 2015 avec des opérationnels qui quitteraient la zone pour venir nous frapper – qu’une activation à distance de sympathisants depuis une zone de djihad.

3 exemples récents illustrent cette nouvelle forme de menace : le premier a été entravé par la DGSI en novembre 2022 à Strasbourg, avec l’interpellation d’un ressortissant tadjik et d’un Tchétchène dont tout laisse à penser qu’ils ont été activés par des opérationnels de l’EI en Afghanistan pour frapper la France, ce qui serait une première. Pendant l’été, des partenaires européens ont également interpellé des individus présentant le même profil. Enfin, la police suédoise a arrêté des individus en lien direct avec l’EI en Syrie.

Vous l’évoquiez plus haut, plusieurs projets d’attentats récents ont frappé les esprits par le jeune âge de leurs auteurs. Comment expliquer cette tendance ?

Les 3 projets d’attentat déjoués par la DGSI en 2023 impliquaient des individus qui avaient tous moins de 20 ans. Le plus jeune avait 13 ans. Deux autres avaient 14 ans. Dans plusieurs de ces affaires – parfois traitées avec nos partenaires européens, parce que ce phénomène n’est pas que français, il est européen –, ces jeunes velléitaires ne fréquentaient pas de mosquées ni des lieux de socialisation : ils se structuraient en ligne, sur les réseaux sociaux, à travers un enfermement idéologique et numérique très préoccupant.

Notre analyse, c’est que l’attrait pour l’idéologie djihadiste a significativement diminué du fait de la déroute de l’EI dans les années 2017-2018, notamment auprès des générations qui s’étaient engagées au début des années 2010. Mais la propagande de l’EI revient aujourd’hui séduire une nouvelle génération d’adolescents qui, pour des raisons diverses – une quête identitaire, l’écho d’un discours de victimisation, une glorification de pulsions violentes qu’ils peuvent nourrir par ailleurs – se montre de nouveau sensible à cette idéologie mortifère.

Signe de cette tendance : pendant quasiment trois ans, aucun auteur d’attentats commis en France ne s’était revendiqué de l’EI. Or, lors des trois dernières attaques perpétrées en Europe, que ce soit à Bruxelles, Arras ou Paris, l’auteur s’est revendiqué de ce groupe. L’idéologie djihadiste n’est pas morte, et l’Etat islamique bénéficie d’un attrait nouveau au sein de ces jeunes générations.

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submitted 9 months ago by redBallz@jlai.lu to c/france@jlai.lu

Prison ou hoptal psy.

La DGSI déploie par ailleurs des dispositifs de surveillance humaine et technique importants avec l’objectif de caractériser tout comportement susceptible d’entraîner une entrave judiciaire. (...) Depuis septembre, cinq sortants ont ainsi été réincarcérés pour des violations de leurs mesures administratives. Deux autres, sortis de prison très récemment, ont été interpellés en octobre : ils ont été condamnés à cinq ans et six ans de prison pour apologie du terrorisme.

Les préfets ont aussi été invités à s’attacher les services d’un médecin pour faire en sorte que ceux qui en ont besoin puissent accéder à des soins.

Accéder à des soins ici c'est internement psychiatrique sur décision d'un médecin qui travaille avec la police.

Tout ça c'est très bien face aux djihadistes mais ça dégouline systématiquement sur les autres. Les djihadistes ajd, les ~~judéo-bolchéviques ~~ islamo-gauchistes et autres khmers verts demain. Il est là le problème, on a zéro contrôle sur ces abuseurs.

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submitted 9 months ago by redBallz@jlai.lu to c/france@jlai.lu

Un fleuve magnifique particulièrement difficile à naviguer.

[-] redBallz@jlai.lu 6 points 10 months ago* (last edited 10 months ago)

Si certaines chutes de matériaux du BTP t'intérressent il y a les chantiers. Ils balancent des trucs parfois correctes, si tu vides un peu leur benne ils économisent (700€ par benne).

Récupérez gratuitement des matériaux sur les chantiers

Je ne sais pas si l'appli est bien renseignée, c'est surtout en région parisienne, mais si ça fonctionne tu trouveras surtout

carrelage, peinture, électricité, plâtrerie, porte/fenêtre, etc. (...) fenêtres, radiateurs, et des isolants en surplus

Ici, des annonces parfois gratuites pour refourguer des chutes

https://www.travauxmateriaux.fr/annonces/materiaux

Peut être que qqn dans l'annuaire low-tech lab pourra t'aider.

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submitted 10 months ago by redBallz@jlai.lu to c/france@jlai.lu
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submitted 10 months ago by redBallz@jlai.lu to c/france@jlai.lu

1 an ferme en première instance pour les dépenses excessives à l'insu de son plein gré.

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submitted 10 months ago by redBallz@jlai.lu to c/france@jlai.lu
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submitted 11 months ago by redBallz@jlai.lu to c/france@jlai.lu

Dans « Le côté obscur de la force » (Flammarion), le journaliste d'investigation Vincent Nouzille livre une enquête au cœur des dérives du ministère de l'Intérieur, y pointant le basculement des techniques de renseignements à destination des manifestants, à compter du mouvement des gilets jaunes. Entretien.

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Le Monde diplomatique - Libre accès (www.monde-diplomatique.fr)
submitted 11 months ago by redBallz@jlai.lu to c/france@jlai.lu

Week-end portes ouvertes : tous les articles en accès libre !

[-] redBallz@jlai.lu 5 points 11 months ago* (last edited 11 months ago)

En effet faut pas jetter le bébé avec l'eau du bain mais j'ai l'impression que quand la menace terroriste est basse cette agence dégénère en police politique bas de gamme. Cette hystérie autour des méga-bassines ou des gauchistes fait l'effet d'une agence désoeuvrée qui cherche à justifier son budget.

La hausse des effectifs massive depuis 2015, alors que la menace a diminué dans les années qui ont suivi, le covid a calmé le jeu aussi, cela les a ammené à délirer, ils étaient en sur-capacité et commençaient à bouffer des types au hasard pour faire du chiffre.

S'ils n'ont rien à faire qu'ils s'occupent de contre-espionnage et de guerre économique au lieu de fabriquer des épouvantails. Enfin maintenant que la menace est revenue ils vont se ressaisir j'imagine.

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J7 du proces du 8.12 (www.auposte.fr)
submitted 11 months ago* (last edited 11 months ago) by redBallz@jlai.lu to c/france@jlai.lu

lorsque la DGSI interroge Bastien à propos de ce qu’il pense de Macron. Une photographie sur son ordinateur est évoquée, qui détaille d’après eux le dispositif de sécurité du président pour le défilé du 14 Juillet. (...)

Le dispositif en question (une photo aérienne issue de la presse) est surligné de manière à dessiner une bite. Une bite.

Le lien est fait avec la passion de Bastien pour les drones. Est insinué qu’il aurait pu utiliser un drone pour attaquer ce dispositif en forme de bite en usant des explosifs

[-] redBallz@jlai.lu 5 points 11 months ago* (last edited 11 months ago)

Le 28 décembre 2022 a eû lieu dans Gaza un exercice millitaire qui regroupait toutes les factions du locales du hamas. L'exercice consistait à consistait à saturer l'espace aérien de roquêtes, brêcher, entrer en nombre et enlever des soldats.

Vidéo diffusée sur le compte telegrame "Joint Operations Room of the Resistance Factions" le 30 décembre 2022.

https://www.youtube.com/watch?v=nmjwTBLncNw https://piped.kavin.rocks/watch?v=nmjwTBLncNw

La prochaine fois envoyez-nous un fax.

[-] redBallz@jlai.lu 3 points 11 months ago

Oui mais est-ce qu'on peut nourir les pigeons ?

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War Tunnels #Israel (invidious.fdn.fr)
submitted 11 months ago by redBallz@jlai.lu to c/france@jlai.lu

Un combatant étranger qui a utilisé les tunnels au Kurdistan contre les turcs et autres évoque les tunnels de Gaza. S'ils sont bien faits il sera impossible de gagner rapidement.

Bunker busters, bombes thermobariques, gaz, robots... rien de tout ça ne sera efficace, et y envoyer l'infanterie aurait un coùt humain trop élevé.

Ils ont dû stocker assez de réserves pour que ce soit la population qui trinque avant eux.

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submitted 11 months ago by redBallz@jlai.lu to c/france@jlai.lu
[-] redBallz@jlai.lu 12 points 11 months ago* (last edited 11 months ago)

Quelques extraits des 4 journées d'auditions.

La présidente informe les prévenus que l’objectif de la journée est de « savoir un peu qui vous êtes »

« On va commencer par vos choix d’études et votre entrée dans l’âge adulte, sans s’intéresser à la petite enfance. »

On cherche des réseaux introuvables : cette maison en colocation, comment en avez-vous appris l’existence ? En réponse, il n’y a rien d’autre que la vie singulière de quelqu’un : « on se baladait sur une rivière et elle nous a plu, alors on a appelé le propriétaire ». On mélange des fils de discussions qui insinuent sans dire : votre passage à Sivens vous a marqué ? êtes-vous angoissé par le Covid ? vous êtes sensible à la question animale ? le survivalisme, cela vous parle ? « J’ai toujours eu une anxiété par rapport à l’avancée… des choses. C’est pour cela qu’aujourd’hui je veux vivre tranquille. J’ai un potager, des poules… » Le fossé ne cesse de se creuser : d’un côté tout ce fourbi d’abstractions des réseaux et des causes ; de l’autre les rivières, les forêts, les poules, les amis.

La présidente, à propos de la ZAD de Sivens « L’arrivée des forces de l’ordre à Sivens semble avoir été très marquante pour vous. »

Je n’aime pas le violence.

La violence de quel côté ? Y a-t-il un problème envers les forces de l’ordre à Sivens, pour vous en particulier ?

La 2° assesseure ajoute: « Ce qui est évoqué, juste avant, c’est Rémi Fraisse. Parlons-en ».

On ne sait pas trop de quoi il faudrait parler. Le prévenu, à la barre, trouve pourtant ces paroles. « J’ai eu un sentiment d’impuissance face au militantisme »

La présidente insiste sur un autre point : les craintes éventuelles du prévenu envers « une future rupture de normalité » ?

le triste jeu du tribunal est étouffant : prouver sa propre normalité, celle de ses valeurs

on le questionne sur ces liens avec les autres prévenus. Un autre était son meilleur ami. « On nous appelait Timon et Pumba. » Mais sinon, très peu de lien ou pas du tout avec les autres accusés. Le groupe n’en est pas un.

deuxième prévenu

« Je suis en colère d’être face à vous, à la fois triste et en colère. J’ai vécu trois ans de répression. Dix mois à Fresnes. Je n’ai jamais été violent et me retrouver accusé de terrorisme, c’est pour moi insupportable, terrible. »

Il s’est rendu en Colombie – l’enquête a un moment osé suggérer qu’il s’agissait de rejoindre un groupe révolutionnaire armé, suspicion levée

avant d’aller en Irak pour rejoindre le Rojava. « Aviez-vous l’idée d’engagement dans une cause ? Tous les mots sont piégeux, quand je dis cause, mais qu’est-ce qui vous tenait à cœur alors ? »

-Vous l’avez dit vous-même, les mots sont piégeux. Mais je voulais aller au Rojava pour soutenir le peuple kurde. Tout simplement. Je n’ai pas pu y aller car c’était au moment du retrait des troupes américaines décidé par Trump et il était trop dangereux de rejoindre le Rojava. « J’allais au Rojava pare que ça me parle : le confédéralisme démocratique, l’horizontalité, le respect des religions, des coutumes, des langues. Je voulais être acteur de ça. »

L’assesseure qui évoquait Rémi Fraisse revient à la charge : « De quelle intolérance parlez-vous ? Est-ce que vous visez les forces de l’ordre ? » Non, il parlait de valeurs humaines. « J’insiste : vous voulez lutter contre les forces de l’ordre ou l’armée ? »

troisième prévenue

« Lors de mon placement en garde à vue, j’ai déclaré que je trouvais ce même placement absurde. Ça a été beaucoup repris pendant l’instruction, avec ironie et provocation. Cette absurdité, c’est pourtant la chose la plus sincère que j’ai ressentie. »

« j’ai enchaîné les contrats courts parce que j’ai toujours voulu me consacrer pleinement à mon travail. Dans les métiers du soin, qui sont épuisants, les gens sont vite épuisés par leurs conditions de travail et ne peuvent pas se consacrer pleinement à leurs tâches. »

l’impossibilité d’aller au bout d’une formation d’ambulancière à cause de l’arrestation est rappelée.

La présidente revient une nouvelle fois sur sa présence dans un squat à Toulouse, où sont passés beaucoup d’autres prévenus. On sent venir la corde – assez grossière – de la centralité de ce lieu comme endroit où le « groupe » des sept prévenus se serait rencontré. « J’y suis allé deux fois en tout. »

la présidente insiste sur le refus d’accepter le principe de l’enquête de personnalité, « ça dit quelque chose de votre personnalité »

La question est de s’en prendre aux institutions françaises. La justice en est une. Vous critiquez la justice et ne lui faites pas confiance ?

Vous détournez mes mots. […] Oui, dans ma vie, je porte des questionnements. Je me demande toujours, en comparant avec les façons de faire dans d’autres parties du monde, d’autres façons de penser : comment peut-on faire mieux ?

Vous citez Véronique Blanchard et vous parlez de préjugés de classes, de sexisme, de racisme dans la justice. La juge que je suis est obligée de vous demander ce que vous en pensez maintenant. Je crois qu’on ne peut pas nier que la justice a fait des erreurs. Ces questions ne parlent pas que de moi mais de questions qui traversent toute la société. C’est peut-être un peu prétentieux, mais le tribunal rend la justice au nom du peuple français…

L’autre assesseure enchaîne : Quand avez-vous fini votre master, et sur quel sujet portait-il ?

C’était un travail de littérature comparée sur trois auteurs, dont j’étudiais la représentation de la guerre. Notamment comment la représentation de la guerre avait pu impacter l’écriture de littérature.

Qu’avez-vous retiré de ce travail de recherche ? Je vous dis ça pour comprendre qui vous êtes, votre conception de la société…

Mon idée était qu’à travers les représentations de la mort, on approche des manières de vivre. C’est quoi, faire deuil ensemble ? Comment peut-on se reconstruire après des événements marquants, comme une guerre ?

On pourrait faire un lien avec vos engagements ultérieurs… Y a-t-il un fil conducteur entre ce travail et vos engagements ?

Je ne vois pas du tout. […] Je ne sais pas du tout comment relier mes études avec mes chefs d’inculpation, avec ça… Mes études se demandaient comment vivre ensemble, et les chefs d’inculpation, c’est l’extrême inverse.

Il y a tout de même la guerre. On peut se questionner sur cet intérêt pour la guerre…

On peut se questionner sur ces questions, et la salle le fait en se regardant avec une gêne qui atteint même certains représentants de la presse, pourtant imperturbables jusque-là.

J’ai étudié des récits de vie qui ne font pas des descriptions de la guerre, mais se demandent comment elle est ressentie.

L’avocate de la prévenue profite d’un des PV fait par l’un des deux enquêteurs anonymes, pour rappeler son inanité : il mentionnait que la prévenue avait déménagé dans la même rue que Julien Coupat. « Je l’ai appris grâce à ce PV. »

L’interrogatoire de Libre Flot

on commence par son casier judiciaire : une infraction de conduite sous stupéfiant, et une affaire d’outrage. LF aurait craché dans la boue aux pieds de policiers patrouillant auprès de ce qui restait de la Jungle de Calais : un lieu où LF donnait des cours de français aux migrants.

une formule qui résume tout un pan de vie : « je suis passé des punks aux hippies ».

le tribunal se promène à la découverte d’un mode de vie : celui des travellers, ces personnes au domicile mobile, toujours prêtes à partir au gré de leurs besoins de changer d’air et de leurs nécessités de trouver du travail.

« À aucun moment vous ne vous êtes dit que vous pourriez développer un talent particulier ? »

« Est-ce que vous avez pensé à consulter un thérapeute ? »

Et de manière répétitive, une insistance, revient avec chaque accusé, sur la consommation d’alcool. Une façon de tourner autour des dialogues enregistrés où certains auraient tenu des propos menaçants pour l’ordre constitué et ceux qui le servent. « bon, mais quand même quand on décide de s’alcooliser, c’est un choix délibéré, personne ne vous y force ». Comme pour réintroduire la notion de responsabilité dans des propos censés manifester une dangerosité.

Simon, l’artificier de Disneyland.

il ne se reconnaît pas du tout dans le portrait que le dossier d’accusation dresse de lui, il rappelle qu’il a été, au moment de son arrestation, braqué par un fusil d’assaut et traîné par les cheveux.

« Simon est questionné sur un accident de scooter qu’il a eu à 15 ans. Il a été percuté par une voiture qui a grillé une priorité. Il a été renversé par une voiture conduite par un policier ivre qui rentrait de service.

Plus tard, au centre de rééducation, des collègues de ce policier ont fait pression sur lui pour qu’il retire sa plainte, sans succès je crois. Le lien est fait, un peu, avec son tatouage ACAB à la main. »

L’avocate le questionne “Pourquoi ne pas avoir voulu mentionner le fait qu’un policier soit impliqué dans votre accident de scooter ?”

Simon répond : “Le moindre doute que l’on peut avoir sur l’institution policière peut ici être retenu à charge, j’ai donc eu peur d’en parler”.

Il a un portfolio d’essais spéciaux et serait presque prolixe quand il explique la différence entre les feux d’artifice répétitifs et formatés qu’on exige de lui à Disneyland et les effets spéciaux au cinéma, qui stimulent sa créativité. De quoi mettre en perspective les essais de pétard en période de confinement qui sont un des piliers de l’accusation.

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submitted 11 months ago* (last edited 11 months ago) by redBallz@jlai.lu to c/france@jlai.lu

Jusqu'à 3 ans en détention provisire pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Pourtant aucun projet malfaisant ne leur est reproché, et ils se connaissent à peine...

La réforme des services voulue par Sarkozy avait accouché de l'affaire Tarnac, avec le concours de son inénarable "FBI à la française". Le nouvel opus de la DGSI au pays de l'ultragauche est dans les tuyaux, et le dossier est encore plus vide.

En cherchant bien on arrive à comprendre qu'on leur reproche d'avoir dit de vilaines choses sur les force de l'ordre alors qu'ils étaient ivres (les prévenus), l'un d'eux a combatu 10 mois au Rojava, certains ont fait un paint-ball avec des pétards pendant le confinement et ils utilisent Signal sans vergogne.

[-] redBallz@jlai.lu 4 points 1 year ago

Niamey a interdit l’accès de son espace aérien à tous les avions français [y compris ceux affrétés par la France] et fermé sa frontière avec le Bénin, pays qui aurait pu accueillir un « noeud logistique », avec le port en eaux profondes de Cotonou, pour le désengagement français.

[-] redBallz@jlai.lu 7 points 1 year ago* (last edited 1 year ago)

Il a laissé à Borne un rapport qui plaide pour « une plus forte décentralisation ». Ce serpent de mer...

Toute ma vie j'ai entendu les jabbas répéter 3 trucs: faire des économies / simplifier / décentraliser.

PAYS DE GALLES INDEPENDANT !

[-] redBallz@jlai.lu 5 points 1 year ago* (last edited 1 year ago)

C'est un peu tôt pour la récolte mais ça reste crédible, fin septembre les buds sont bien formés. S'ils les ont mangé ils ont pris cher.

[-] redBallz@jlai.lu 5 points 1 year ago* (last edited 1 year ago)

Une vraie dictature

Pour ça.

Sinon certains se bougent mais c'est devenu assez physique.

https://invidious.fdn.fr/watch?v=RwOvu31ujKQ

[-] redBallz@jlai.lu 8 points 1 year ago

Le fediverse n'appartient à aucune compagnie.

Les gens se foutent de la vie privée et ne voient que le côté fonctionnel ? Très bien, seulement du jour au lendemain ça marchera plus lorsque la compagnie changera sa politique, comme reddit avec ses API.

C'est valable aussi pour la liberté d'expression. Les politiques européens ont beau être manchots, avec une loi par an, ils finiront par réussir à faire des dégats sur les plateformes commerciales.

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redBallz

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