« Dans 64% des cas ce sont des hommes qui adoptent des comportements à risque »
« A risque » surtout pour les autres, dès lors que l'automobiliste est au volant d'un engin qui tient davantage du char d'assaut que du moyen de locomotion.
Pour une fois, il n'est pas question du genre des victimes. Cela montre bien que la violence viriliste est aveugle : elle vise toutes celles et ceux qui semblent vulnérables face au pouvoir et à la force brute. Cette violence n'est d'ailleurs pas plus tolérable de la part des hommes que des femmes (36% des comportements dangereux observés sur la route).